C’est
seule que je me sens mieux. Apaisée, sereine. Je garde mes mots pour moi et mes
pages. Nulle crainte d’être pesée, je n’aime pas être évaluée. A un carrefour,
illusion de paix, espace paisible de mon enfance, je repense la vie et la vague
sympathie des mots que j’emploie, quand je pense à eux. Ma madeleine à moi,
c’est le thé couleur menthe et cannelle de ma mère. J’ai bien appris à le faire
et je l’ai fait déguster à d’autres, aux quatre coins du monde, et j’en suis si
fière.
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