lundi 2 novembre 2015

Reliure



Scribes des Beaux Lacs, Écrivains publics, jamais vous n’userez autant de papier. Je serai à Boulaq ce que ce vieillard en turban a été, il y a bientôt deux cent ans de cela. C’est que je suis vieille, déjà, mais nul, ici, ne le sait. Scribes de Boulaq, Écrivains publics, ne vous fiez pas à mon sourire, et à mon humeur colorée : je garde l’empreinte de vos moindres idées.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire